dimanche 21 décembre 2014

Petite parenthèse.

« Quoi qu'il en soit, le modèle est toujours aussi « appétissant ». Si je puis me permettre. »

Merci pour ce commentaire laissé sur mon dernier post. Permission accordée !

L’exemple d’Annick devrait permettre à toutes les femmes de ne pas se cantonner au diktat de la mode et de l’esthétique parfaite, … Et de vivre d’elles et de ce qu’elles sont. Le diktat, ce sont des vendeurs de rêve qui le fixe avec souvent, comme modèles, des femmes qui se sentent très mal dans leur peau. L’anorexie, chez les modèles et les mannequins, est un fléau. Faut-il y ajouter les retouches photographiques bien connues auxquelles je n’adhère pas.

Annick a toujours voulu être ce qu’elle est et pas autre chose. Elle a commencé à poser, nue, à l’âge où certaines modèles trouvent qu’elles n’ont plus l’âge ou le physique pour ce faire. 28 ans après, Annick pose toujours intégrale nue.

Faut-il, dès lors, un certain âge et/ou un certain physique pour poser dans les registres du nu, du charme ou de l’érotisme ?
Pour ma part, vision partagée par Annick, la réponse est NON.

Ce qui compte, c’est l’envie de le faire et le plaisir de le faire.

C’est cela qui rend Annick toujours aussi « appétissante » : l’envie et le plaisir de poser dans tous ses registres préférés. En donnant tout d’elle, telle qu’elle est, avec son naturel et son authenticité des premiers jours.


Pour le photographe que je suis, c’est un régal de pouvoir œuvrer avec une telle modèle car il « suffit » de la photographier, le reste, c’est elle qui le fait d’initiative.

samedi 20 décembre 2014

La complicité - Récit de séance - 1

« Dentelles, transparence et complicité »

De ce commentaire laissé récemment sur le blog, j’en retirerai surtout et principalement la complicité entre la modèle et le photographe. Plus précisément, entre Annick et moi.

Sans cette complicité, une séance traitant le nu féminin, le charme ou l’érotisme n’apporterait pas son caractère authentique. Il en ressortirait des photos mises en scène, sans âme.

Entre Annick et moi, cette complicité est permanente et n’est pas réservée à la séance.
Elle nait à partir de moments découvertes de ces lingeries fines ou de ces chemisiers ou vêtements particuliers. Il en est de même pour les bas, les chaussures ou les bottes, les accessoires. On s’arrête devant la vitrine d’un magasin, on remarque un vêtement qui nous plait. On l’achète et il rejoint la garde robe de charme d’Annick en attendant le moment de le porter.


Qu’est-ce qui y contribue ? L’idée ou un évènement. Ici, c’est l’évènement qui a créé l’idée : le cadeau fait à Annick  par notre jeune fille: un véritable masque vénitien qu’elle a rapporté de son dernier séjour à Venise.

Que faire en photo avec ce superbe masque ? Le traiter comment ? Sous le thème du carnaval de Venise ou le traiter sous le thème de ce qui se cache derrière un masque.

La circonstance vient alors se mêler à l’idée. Dans le cas présent, c’est un post sur un groupe de photographes sur Facebook qui en est à la base « le dimanche, l’hôtel le Faisan Doré à Loverval (Belgique) est réservé aux photographes. » Je visionne le site de cet hôtel qui se situe près de chez nous et je découvre le décor de la chambre Venise.


Voilà ! Le projet de séance est en route.

A suivre.

vendredi 19 décembre 2014

mardi 16 décembre 2014