mercredi 24 juin 2015

Récit de séance - 2

Revenons sur ce sujet entamé ici.

Mais, pour que la complicité soit totale, il faut qu’Annick, se sente à l’aise dans notre démarche. Cela nécessite de ma part que je prenne contact avec le propriétaire de l’hôtel et lui expose le projet. Car il s’agit d’un hôtel de charme, un hôtel de rencontre en temps normal. 

Ici, c’est facile car l’hôtel est réservé le dimanche aux photographes mais pour d’autres séances, nous y allons pendant les heures normales d’ouverture de l’établissement. L’accueil est différent.

Nous nous présentons ouvertement, carte de visite à l’appui. Je fais savoir clairement qu’Annick est mon épouse. Je tiens à bien mettre les choses dans leur contexte pour qu’il n’y ait aucune ambiguïté sur notre présence en ce lieu. Il y a derrière cela une notion importante : le respect de la modèle.

Pourquoi dis-je cela ?

Par expérience car lors de notre première séance en ce genre d’endroit, sympathique au demeurant, la gérante croyait que la photographie était un prétexte à d’autres jeux coquins. Ce n’est que lorsqu’elle a vu le résultat qu’elle nous a cru.


De même pour le tournage de ce court-métrage. La gérante qui était prévenue que l’on venait pour cela, ne nous a pas crus. En fermant la porte derrière nous (trois), elle s’est adressée à nous en nous disant « amusez-vous bien », un large sourire aux lèvres. Son étonnement fut d’en voir le résultat ! 

A suivre, ... 

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