mardi 10 novembre 2015
lundi 2 novembre 2015
samedi 31 octobre 2015
dimanche 4 octobre 2015
jeudi 10 septembre 2015
vendredi 7 août 2015
mercredi 29 juillet 2015
Récit de séance - 5
Est-ce un jeu ? En rien.
Car derrière chaque cliché, il y a un message à
faire passer, il y a une raison d’être. Le regard du photographe fasse au
message que fait passer Annick par ces éléments.
Sans tomber dans le facile, dans le trivial. Parce
que pour qu’elles soient crédibles, authentiques, Annick ne peut simuler ses
sensations, ses gestes, ses poses. Elle doit s’exprimer pleinement, naturellement,
sans retenue. C’est à moi qu’il appartient de faire des clichés émotionnels
laissant au regardant de la photo s’imaginer l’émotion ressentie par la modèle.
Cette complicité entre Annick et moi est facilitée
par le fait que nous soyons mariés et que la libre expression des sensations
d’Annick a toujours été le socle du couple. Annick, au travers ses pastels et
sculptures adore aborder des thèmes qui lui sont chères. Entre elle et moi, au
travers la photographie, Annick aime aborder ses jardins secrets.
A suivre, ...
mardi 21 juillet 2015
Récit de séance - 4
En séance, la complicité est de tous les instants.
Annick revêt ses tenues selon son inspiration. Elle me montre ce que cela
donne, on en discute ouvertement. Rien n’est laissé au hasard. Transparence ou
nudité partielle ou totale ? Robe, dentelles, gants, cuissardes, … Avec
ces questions habituelles : « essaies un peu sans ton chemisier, et
si tu essayais avec tes autres gants, … ».
La séance est un continuel échange d’idées entre
Annick et moi.
Mais, la décision finale appartient à Annick car c’est son image que je veux photographier, pas une autre Annick. Le charme, c’est comme le nu féminin, c’est personnel. Annick en montre ce qu’elle veut bien en montrer. J’aime à dire à ce sujet que pour ma part, c’est explorer photographiquement, les jardins secrets de la féminité.
Mais, la décision finale appartient à Annick car c’est son image que je veux photographier, pas une autre Annick. Le charme, c’est comme le nu féminin, c’est personnel. Annick en montre ce qu’elle veut bien en montrer. J’aime à dire à ce sujet que pour ma part, c’est explorer photographiquement, les jardins secrets de la féminité.
Alors, Annick entre en scène, prend ses poses car je
ne dicte rien. Elle évolue dans cette chambre à sa guise, à son ressenti. Ses
poses lui appartiennent et ses gestes aussi. Son ressenti émotionnel par
rapport à l’instant vécu. L’authenticité des photos est là. Elle n’est pas
ailleurs.
Dans la photographie de charme, le ressenti joue un
rôle primordial. Annick me dit toujours, à ce sujet, qu’elle se sent différente
d’une tenue à l’autre, d’une chambre à l’autre. Ce qui fait qu’en séance, un
moment, n’est jamais identique.
Moi, le photographe, je dois être attentif à cela
mais aussi aux détails, surtout dans cette chambre où il y a des glaces
partout. Il m’appartient de mettre ce corps, ce visage masqué en valeur. Car ce
masque qui cache le visage laisse transparaître le regard, ce regard d’Annick
qui me fascine !
Ce corps ! Oui, le charme vise à séduire par l’habit
et l’attitude, la suggestion. Il faut donc une réelle cohérence dans
l’ensemble.
A suivre, ...
A suivre, ...
vendredi 17 juillet 2015
Récit de séance - 3
De là, qui dit hôtel de charme, dit que nous
traiterons le thème du masque dans le registre du charme et de l’érotisme. Un
sujet que nous aimons aborder en photographie.
La complicité s’accentue alors. Il appartient à
Annick de choisir les tenues qu’elle voudra porter lors de la séance. C’est
important car elle doit, aussi, se sentir bien dans ses tenues qu’elle adapte à
l’environnement de la chambre. Ici, le bleu est dominant. C’est une première.
Pendant plusieurs jours, Annick pense à cela, m’interroge, prépare sa
« valise de pose ».
Le jour de pose arrive ! Un dimanche à 10
heures. Une autre première.
Annick l’a écrit dans d’autres articles, ce jour-là
est un jour particulier. La complicité se lie dans le silence. Annick déjeune
avant de rejoindre la salle de bain pour s’apprêter. Une préparation minutieuse
car en photo, les moindres détails apparaissent. C’est un moment que je partage
rarement avec elle car c’est un moment de recueillement. C’est Annick le centre
d’intérêt de la séance, pas moi. C’est elle qui va être en phase avec elle.
Vous comprendrez vite pourquoi.
Pendant ce temps, je passe en revue tout le matériel
photo. Ici, l’éclairage est faible donc, le pied photo sera de la partie car je
veux garder la lumière ambiante et ne pas la tronquer par les flashs.
Et puis, on prend la route toujours dans ce silence
de recueillement.
Arrivés à l’hôtel, nous y sommes accueillis chaleureusement
par la tenancière. Elle nous propose même une tasse de café. Mais Annick
préfère commencer rapidement la séance. La dame nous guide jusqu’à la chambre
Venise. Nous entrons dans le lieu de pose.
La dame nous souhaite une excellente séance. J’ai
oublié de vous dire qu’elle sait de quoi elle parle, c’est une ancienne top
modèle.
A suivre, ...
dimanche 28 juin 2015
mercredi 24 juin 2015
Récit de séance - 2
Revenons sur ce sujet entamé ici.
Ici, c’est facile car l’hôtel est réservé le dimanche aux photographes mais pour d’autres séances, nous y allons pendant les heures normales d’ouverture de l’établissement. L’accueil est différent.
Mais, pour que la complicité soit totale, il faut qu’Annick,
se sente à l’aise dans notre démarche. Cela nécessite de ma part que je prenne
contact avec le propriétaire de l’hôtel et lui expose le projet. Car il s’agit
d’un hôtel de charme, un hôtel de rencontre en temps normal.
Ici, c’est facile car l’hôtel est réservé le dimanche aux photographes mais pour d’autres séances, nous y allons pendant les heures normales d’ouverture de l’établissement. L’accueil est différent.
Nous nous présentons ouvertement, carte de visite à
l’appui. Je fais savoir clairement qu’Annick est mon épouse. Je tiens à bien
mettre les choses dans leur contexte pour qu’il n’y ait aucune ambiguïté sur
notre présence en ce lieu. Il y a derrière cela une notion importante : le
respect de la modèle.
Pourquoi dis-je cela ?
Par expérience car lors de notre première séance en ce genre d’endroit,
sympathique au demeurant, la gérante croyait que la photographie était un
prétexte à d’autres jeux coquins. Ce n’est que lorsqu’elle a vu le résultat
qu’elle nous a cru.
De même pour le tournage de ce court-métrage. La gérante qui était
prévenue que l’on venait pour cela, ne nous a pas crus. En fermant la porte
derrière nous (trois), elle s’est adressée à nous en nous disant
« amusez-vous bien », un large sourire aux lèvres. Son étonnement fut
d’en voir le résultat !
A suivre, ...
mercredi 10 juin 2015
jeudi 4 juin 2015
lundi 25 mai 2015
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